La forêt marécageuse s’étendait sur des kilomètres, noyée dans une brume épaisse qui flottait au-dessus des eaux stagnantes. Sous la voûte des arbres noueux, les obscurcissements semblaient s’étirer, s’animer au moindre frémissement du vent. anne-clara avançait délicatement sur le sentier boueux, ses bottes s’enfonçant légèrement à tout pas. Depuis un https://raymondrdjps.amoblog.com/l-éveil-du-marais-55601760